• Chevrolet, la suite

    Louis Chevrolet quitte Chevrolet

    William C. Durant contrôlait la compagnie Chevrolet et lui et Louis Chevrolet étaient souvent d’avis contraire sur plusieurs choses. Par exemple, Louis Chevrolet fit un voyage en France en 1913, et William C. Durant profita de l’occasion pour transférer l’usine de Detroit à Flint, au Michigan. Le but de ce déménagement était de fusionner Chevrolet avec la compagnie Little (que William C. Durant avait aussi créé), que Louis Chevrolet détestait. La fusion fut faite et la compagnie devint Little-Chevrolet. Il y avait aussi des litiges sur la conception des nouveaux modèles. Il a aussi été dit que William C. Durant ne supportait pas la tenue négligée de Louis Chevrolet et le fait qu’il fumait la cigarette, alors que les gens de sa classe devait fumer le cigare. Dès son retour de France en décembre 1913, Louis Chevrolet quitta l’entreprise qu’il avait aidé à fonder deux ans plus tôt, et comme le contrat qui avait été signé à la création de l’entreprise faisait en sorte que si Louis Chevrolet quittait, il devait laisser à Durant son nom et ses voitures, Louis Chevrolet partit les mains vides, ce qui le priva quelques années plus tard d’une incroyable fortune.

    L’intégration à la General Motors

    Une fois le départ de Louis Chevrolet, William C. Durant décida de fusionner toutes les firmes qu’il possédait avec Little-Chevrolet, et le nom changea pour Chevrolet. En 1915, le nouveau modèle Chevrolet 490 (pour son prix, 490$) vint faire la concurrence au modèle T de Ford, et en trois ans, la production augmenta par presque dix, passant de 13 500 à 111 500 entre 1915 et 1917. Chevrolet était dorénavant un acteur majeur dans l’industrie de l’automobile américaine.

    En 1917, William C. Durant échangea une partie de ses actions de Chevrolet contre des actions de General Motors. Cette transaction, peu avantageuse monétairement pour Durant, lui permit tout de même de reprendre le contrôle de General Motors, et en mai 1918, Chevrolet était devenu une division de GM, malgré le fait que Chevrolet disposait d’une grande autonomie. La crise économique des années 1920 fit en sorte que General Motors perdit beaucoup de valeur, et William C. Durant fut encore une fois évincé de la présidence de la compagnie, pour de bon cette fois-ci.

    Extraits du site Wikipédia


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